On m’avait dit que c’était impossible… Et pourtant.

Arnaud DROH

Ce que vous pouvez apprendre du parcours du fondateur de Criteo pour votre propre aventure entrepreneuriale

Introduction

Créer son entreprise peut parfois ressembler à un acte de foi. Autour de vous, certains vous diront que c’est trop risqué, trop ambitieux, trop compliqué. D’autres insisteront sur l’administration, les impôts, ou l’absence de financement. Mais si vous cherchez une preuve que, malgré les obstacles, il est possible de construire une entreprise à succès en partant de presque rien, alors l’histoire de Jean-Baptiste Rudelle, fondateur de Criteo, est faite pour vous inspirer.

Dans son livre « On m’avait dit que c’était impossible », il partage sans filtre les coulisses de son parcours : ses échecs, ses apprentissages, ses erreurs, ses victoires. Si vous êtes, vous aussi, entrepreneur ou porteur de projet, vous pouvez en tirer des enseignements.

Oser démarrer, même sans être « prêt »

Jean-Baptiste Rudelle le dit lui-même : rien dans son parcours familial ou académique ne le prédestinait à l’entrepreneuriat. Et pourtant, c’est en se lançant sans attendre l’idée « parfaite » qu’il a progressivement trouvé ce qui fonctionnerait.

À retenir : vous n’avez pas besoin d’un plan parfait pour démarrer. Vous avez surtout besoin de passer à l’action.

L’exécution est plus importante que l’idée

Au départ, Criteo devait être une simple plateforme de recommandations de films. L’idée a évolué, pivoté, jusqu’à devenir un acteur mondial de la publicité ciblée. Ce qui a compté, ce n’est pas l’idée d’origine, mais leur capacité à s’adapter au marché.

À retenir : concentrez-vous moins sur l’idée et davantage sur l’exécution et l’adaptation.

Entourez-vous des bons partenaires

Rudelle a compris une chose essentielle : il ne faut pas entreprendre seul. Son association avec deux ingénieurs brillants a été décisive pour la croissance de Criteo. Ensemble, ils avaient toutes les compétences clés : technique, business, management.

À retenir : cherchez des associés complémentaires, pas des clones de vous-même.

Séduire avant de vendre

Avant de convaincre des investisseurs, il faut convaincre des talents. Et pour cela, Rudelle a tout misé sur la vision, l’enthousiasme, la promesse d’un projet excitant. Même avec peu de moyens, il a su attirer les bonnes personnes en construisant une dynamique.

À retenir : avant d’avoir du capital, vous devez créer de l’élan.

Lever des fonds avec les bons alliés

Les meilleurs investisseurs ne sont pas ceux qui négocient le plus durement, mais ceux qui croient sincèrement en votre vision. Dans le livre, Rudelle raconte ses rencontres avec des business angels, mais aussi ses choix de refuser certaines offres qui manquaient de respect ou de confiance.

À retenir : ne prenez pas seulement de l’argent. Prenez des partenaires stratégiques.

Réussir en France, c’est possible

Contrairement au discours ambiant, Rudelle affirme que la France regorge de talents, notamment en mathématiques et en technologie. Le problème ? Un excès de pessimisme et un manque d’audace collective.

À retenir : ne sous-estimez pas ce que vous pouvez construire depuis la France. Pensez grand dès le départ.

Conclusion

L’histoire de Jean-Baptiste Rudelle n’est pas celle d’un parcours lisse. C’est celle d’un homme qui a tenté, échoué, réessayé, persévéré, et qui a finalement réussi à créer une entreprise cotée au Nasdaq, depuis Paris. Ce livre nous rappelle une chose essentielle : les limites que l’on vous impose (ou que vous vous imposez) ne sont pas gravées dans le marbre.

On vous dira que c’est impossible. À vous de prouver le contraire.

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